Le bigorneau est le mollusque de la classe des gastéropodes le plus consommé. Il ne mesure pas plus de 3 cm et ressemble énormément à un petit escargot. Il possède une coquille ronde spiralée et pointue vers le haut de couleur noire ou brun olive. Son pied lui permet de se déplacer. Il est surtout présent et péché dans l’ Océan Pacifique et l’Océan Atlantique le soir moment où il sort.

Le bigorneau est un animal herbivore marin. Comme il possède un poumon ce, il peut respirer quand il ne se trouve pas dans l’eau. C’est à ce moment qu’il peut être aperçu sur des rochers ou sous des plantes aquatiques dont il se nourrit. Sa coquille est très dure afin de le protéger des vagues qui s’écrasent contre les côtes.

Cette toute petite bête a des propriétés nutritives très élevées car il est très peu calorique mais très riche en magnésium. Il doit être absolument acheté vivant, c’est ce qui garantit sa fraîcheur. Il est cependant assez difficile de l’enlever de sa coquille contrairement à l’escargot, d’ailleurs on ne les cuira pas de la même façon. Il faut bien le laver avant de le déguster ou encore de le cuire à cause de la présence des grains de sable qui peuvent être très désagréables pour le palais.

Si on ne les cuit pas de suite, les bigorneaux doivent être maintenus en vie et placer dans un récipient rempli d’eau sans couvercle pour qu’ils puissent respirer. Si vous les cuisinez tout de suite, il faut les mettre à plonger dans une casserole d’eau salée bouillante. Pour savoir s’ils sont cuits, il est nécessaire d’en sortir un de l’eau et vérifier s’il colle toujours à sa coquille. Si c’est le cas, il faut alors les laisser encore quelques minutes, puis les passer sous l’eau froide pour qu’ils ne durcissent pas.

Les bigorneaux peuvent se déguster en toasts avec un peu de beurre salé en apéritif ou encore sautés dans une sauce d’ail, encore faut-il les décortiquer d’abord.