On le dit boule tant il est trapu et terrien, mais le céleri-rave sait offrir sa saveur particulière à des alliances plutôt chics. À l’état sauvage, il s’appelait “ache”, comme son cousin le céleri-branche, et ses feuilles, dit-on, étaient tressées en couronne pour orner le front des poètes. Voilà qui ne lui a pas donné la grosse tête : aujourd’hui, les recettes au céleri-rave sont plutôt rustiques, synonymes d’une cuisine familiale et de soupes parfumées. Il se présente sous la forme d’une grosse boule : ce n’est pas une racine, mais la base de la plante qui s’est hypertrophiée, chapeautée d’une couronne de feuilles.

À quelle saison consommer le céleri-rave ?

Planté en mai, le céleri-rave est récolté dès la mi-septembre et conservé en chambre froide pour attendre l’hiver. Avant de connaître les marchés, il est lavé et paré, débarrassé de ses racines. La Belgique et les Pays-Bas prennent la relève après la production française.

Bien préparer et cuisiner le céleri-rave

Pour cuisiner le céleri-rave, choisissez une boule lourde, mais pas trop volumineuse, sans taches brunes, et aussi homogène que possible pour faciliter l’épluchage. Car il doit être préparé avec soin : l’hiver, il a une peau épaisse et rugueuse qu’il faut soigneusement ôter pour éviter l’âcreté. 

Adepte des soupes et de la rémoulade, il peut aussi se faire chic : essayez par exemple la purée de céleri-rave – pourquoi pas avec des brisures de truffe – pour accompagner un turbot, ou en chips pour l'apéritif. Un vrai mariage d’amour avec des Saint-Jacques ! Pour les gourmands, cuisinez-le avec du fromage pour un gratin de céleri-rave réconfortant.

Vidéo - Plats familiaux

Quel vin servir avec le céleri-rave ?

Quand il joue les seconds rôles, tout dépend de la vedette : si c’est une purée ou un poisson, pensez à un blanc de Loire ou de Provence ; une viande, rôti de bœuf ou de chevreuil, réclame un gigondas ou un saint-émilion. Quant au céleri rémoulade, il appelle de l’eau ou éventuellement un sauvignon de base.