Le crabe est un crustacé appartenant à la branche des Arthropodes. Il existe environ 3 500 espèces de crabes dans le monde. En France, on connait surtout le tourteau ou « crabe-dormeur ». Décapode, on le reconnait à ses cinq paires de pattes. Selon le fond où il vit, sa couleur change. Il peut être blanc, bleu, noir, rouge et même multicolore. On dit qu’il change de couleur durant la parade sexuelle.



Selon les chercheurs, le terme « crabe » proviendrait soit du vieux normand « krabbi » soit du néerlandais « crabbe ». Le crabe fut considéré comme animal protecteur durant l’Antiquité. Au fil des années, sa réputation change. Considéré comme maléfique au Moyen-Age, on dériva le mot crabe pour donner le nom d’une maladie mortelle : le cancer. À la Renaissance, il fut utilisé comme illustration de la devise « Festina lente ». À l’origine, les crabes étaient essentiellement marins. Leur origine remonterait au milieu de l’ère Secondaire. Au fil des siècles, ils ont évolué pour ne plus être exclusivement amphibiens. Certains d’entre eux évoluent sur la terre ferme ou dans l’eau douce. Les formes des crabes sont très variées. On les distingue selon leur carapace (ronde, triangulaire ou carrée), leurs pinces et leurs pattes (immenses ou filiformes). Tous les ans, on découvre une dizaine d’espèces nouvelles dans les fonds marins.



La cuisson des crabes, comme tous les crustacés d’ailleurs, nécessite un certain savoir-faire. La difficulté réside dans l’assaisonnement. Pour cuire le crabe, on le plonge directement dans l’eau bouillante. Les Américains sont friands de ce crustacé. Ils l’intègrent en entier ou en petits morceaux, dans plusieurs recettes typiquement américaines (crabes raffinés de Floride, crabes à la vapeur du Maryland…)



Pour garder les crabes vivants, on les met dans une bassine ou au réfrigérateur. On ne doit pas les submerger totalement pour ne pas les noyer. Ils ne se conservent que 8 jours au maximum.

Des études effectuées en 2003 ont démontré que près de 1,2 million de tonnes de crabes sont capturés chaque année. La pêche aux crabes du Kamtchatka atteint environ 45 000 tonnes annuelles.