Méconnu il y a trente ans, puis chouchou de la nouvelle cuisine, il a trouvé sa vraie place, dans des recettes sucrées comme salées.

Pour la petite histoire...

Au départ, le kiwi n'avait rien pour lui : une production lointaine (la Nouvelle-Zélande), un nom d'oiseau disparu, un drôle d'épiderme velu. Mais, très vite, ses qualités l'ont propulsé sur le devant de la scène : une chair émeraude, une saveur rafraîchissante et tonique et une remarquable valeur nutritive. Mieux : sa résistance naturelle aux maladies limite les traitements chimiques et en fait un aliment particulièrement sain. L'été, il nous vient de Nouvelle-Zélande, l'hiver, place au kiwi français : il s'est très bien acclimaté en Aquitaine, région qui représente la moitié de la production nationale. De nouvelles variétés sont devenues concurrencer le traditionnel hayward : le zespri-gold pour la Nouvelle-Zélande et le chinabelle français, deux gros fruits à chair jaune avec une saveur plus douce et moins acidulée.

Comment choisir et conserver les kiwis ?

A l'achat, sa peau ne doit présenter aucune tache ou meurtrissure. Préférez-le ferme : il mûrit bien à température ambiante. S'il est trop mou, sa saveur s'en trouve altérée. Le kiwi de l'Adour, cultivé dans les Landes, bénéficie d'un label Rouge. Le kiwi se conserve environ 10 jours à température ambiante et jusqu'à 3 semaines dans le bac à légumes du réfrigérateur. Sa teneur en vitamine C est exceptionnelle, 80 mg aux 100 g (poids moyen d'un fruit pelé), ainsi que sa rare densité en nutriments, il a donc une très forte action antioxydante. Et cela avec seulement 47 kcal aux 100 g !

Environ 0,35€ la pièce.

Côté cuisine...

Gâteaux, salades de fruits, tartes ou encore jus, le kiwi se décline facilement dans des préparations sucrées grâce à sa chair tendre et savoureuse. Salade au crabes ou aux crevettes, verrines ou sandwichs au saumon, le kiwi est également l'allié fraîcheur pour un apéritif original.

Vidéo - Plats familiaux

Quel vin boire avec les kiwis ?

Pour compenser l'acidité du kiwi, il faut, en dessert, aller vers les moelleux et liquoreux : coteaux-du-layon, muscat-de-rivesaltes ou vouvray. Avec une volaille, un blanc pas trop acide, jurançon sec, sancerre ou anjou.

Texte : Sophie Denis