La praire est un mollusque de la famille des bivalves de la classe des pélécypodes. Celle-ci regroupe les mollusques dont le corps est enfermé dans une coquille dotée de valves lui permettant de respirer et de faire circuler les nutriments et l’oxygène. La coquille de la praire est ovale, peut atteindre jusqu'à 13 cm de long et est couverte de formes circulaires la rendant difficile à attraper par les prédateurs marins et la protégeant contre les éléments. La praire vit enfouie sous le sable dans les eaux peu profondes des côtes de l’océan Atlantique, là où l’eau est plus douce et fraiche, ou s’accroche aux rochers s’y trouvant. La praire se reproduit sexuellement et possède des organes tels qu’un cœur, des reins, une bouche et un anus mais n’a pas d’yeux ni de cerveau.

L’alimentation de la praire est constituée de plancton comme bon nombre de crustacés et se fait souvent manger par les plus gros poissons. La praire est aussi dotée de deux siphons, l’un aspirant l’eau pour en filtrer les particules présentes en suspension dans l’eau et l’autre pour expulser cette eau épurée. Les crustacés ont tendance à accumuler les biotoxines comme celles contenues dans une marée rouge. Par conséquent, le ramassage de la praire doit se faire lorsque l’eau est claire et nette. Les praires ne tiennent pas la route très longtemps et peuvent rapidement sentir fort. Elles doivent donc être achetées vivantes pour une cuisson immédiate. La pêche de la praire se fait de septembre à avril. La couleur de la praire change en fonction de l’environnement où elle se trouve, du blanc rosé pour celles vivant enfouies sous le sable vers une couleur brunâtre pour celles accrochées aux rochers.

La praire est très riche en oméga-3, faible en mauvais cholestérol et idéale pour ceux qui commencent un régime ou qui souffrent de maladies cardio-vasculaires. Elle contient aussi une quantité raisonnable de fer, de protéines et de vitamine B-12, essentielle au maintien d’un bon système nerveux et favorisant la bonne santé de la colonne vertébrale et des nerfs. La chair de la praire se déguste crue car elle est croustillante, légèrement sucrée avec un arôme assez iodé très recherché. Elle se cuisine sautée dans un peu d’huile d’olive, parsemée sur un plat de pâtes, à la vapeur ou frite.