Le sacristain est à l’origine une viennoiserie. En effet, Il s’agit d’un bâtonnet réalisé en pâte feuilletée torsadée puis, parsemée de noix et de sucre. L’origine du terme « sacristain » est peut-être religieuse mais il n’existe pas de certitude à ce sujet. Au fil de l’histoire de la gastronomie, le sacristain est devenu un met salé servi lors de l’apéritif. Sa recette est simple et déclinable à l’infini. Il suffit de torsader de la pâte feuilletée puis de la parsemer des ingrédients choisis tels que des graines de sésame, du gros sel, du pavot, du fromage…. Semblable aux sacristains, le gressin est aussi un gâteau d’apéritif. A la différence du sacristain, il est fait avec de la pâte à pain et non de la pâte feuilletée. Le gressin ou « grissino torinese » vient de Turin en Italie. Le Duc Victor Amédée II, Roi de la maison de Savoie est à l’origine de l’invention du gressin. Souffrant d’une gastro-entérite provoquée par l’indigestion d’un pain infecté de bactéries, il ordonna au boulanger de la cour, Antonio Brunero de préparer un pain très mince et très cuit pour détruire tous les micro-organismes présents dans la pâte, le résultat fut le Gressin, appelé à l’origine le Grissinipoli. Les gressins et les sacristains sont des recettes très faciles à réaliser. Elles nécessitent peu de temps : une vingtaine de minutes et peu d’ingrédients : seulement de la pâte à pain ou de la pâte feuilletée, de l’huile d’olive et les condiments nécessaires pour arômatiser les gressins et/ou sacristains.