Surprenant et original, le thon mi-cuit au sésame est une recette venue directement d’Asie. Les japonais l’appellent d’ailleurs « tataki ». La recette traditionnelle se prépare sur les grandes planchas typiques du pays du soleil levant, les teppanyaki. Chauffées à forte température, elles permettent de saisir le thon mi-cuit au sésame en quelques secondes, de façon à obtenir un poisson chaud, au cœur encore cru. Chez soi, difficile de se munir d’un teppanyaki. N’hésitez pas à remplacer cet ustensile japonais par une plancha classique, voire par une poêle anti-adhésive bien chaude. La réussite du thon mi-cuit au sésame réside dans la cuisson : trop cuit, le cœur du poisson ne serait plus saignant et deviendrait alors un simple pavé de thon. Contrairement aux poissons blancs ou aux filets de poisson gras, comme le hareng, le maquereau ou le saumon, le thon se cuit à la façon d’une viande rouge. Au restaurant, les serveurs s’enquièrent d’ailleurs toujours de la cuisson, bleue, saignante ou bien cuite. Comme pour un steak, une cuisson bleue, ou ici une thon mi-cuit, ne signifie pas un poisson froid. L’utilisation d’une poêle bien chaude garantit un plat chaud, mais subtilement cuit. La recette du thon mi-cuit au sésame se prépare traditionnellement avec du thon rouge. Attention toutefois à la provenance de votre poisson. Le thon rouge de Méditerranée est en voie d’extinction, tandis que le thon rouge pêché en Atlantique est régulièrement suspecté de présenter des taux de mercure particulièrement élevé. On plébiscite alors le thon acheté en direct chez le poissonnier, qui saura éclairer ses clients sur la provenance de son poisson. Le thon mi-cuit au sésame est entouré d’une couche de graines croustillantes, les graines de sésame. Croquantes et savoureuses, elles apportent un petit goût de noisettes torréfiées au poisson. Particulièrement prisé en Asie, le sésame, riche en calcium, permet de relever les plats traditionnels comme le thon mi-cuit au sésame.